2 juin 2013
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18:06
La route d'herbe immense, encadrée d'arbres vivants.
Le vent dans ces arbres, plus frais et vivifiant que n'importe quelle vue de Paris.
Le panneau. Un schéma.
Les routes sinueuses et sombres, dont l'issue est masquée par les feuillages.
Un chien aboit.
Un couple s'embrasse.
Un enfant rit.
L'odeur de la terre, le chant des oiseaux étouffé par le crissement des pneus d'un vélo sur le béton en pente.
La boue. Les pas dans la boue.
Les bois. La hauteur, les nuages, l'infinité de ce lieu universel.
Une balade en solitaire, en silence, au soleil.
Nous étions pourtant deux, dans le parc de Saint-Cloud.
Ce matin-là.