14 février 2012
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J'ai en souvenir
Ton sourire flou derrière
Le seuil de ma porte
Et les cris des gamins
La chaleur qui me porte
Vers ce lit, vers
Cette nuit immobile
La peau nue
Le serpent invisible
Est venu
Et toi, ma délicieuse pause
Dans mes répétitions moroses
Tu t'enfuies
Me laissant seule et accablée
Extrasystoles et aiguilles fines
La paperasse m'abîme
J'ai l'estomac noué
Tant pis
Tout peut aller de mal en pis
Car j'ai en souvenir
Tes derniers mots d'amant
Tes baisers insistants
Tes yeux d'enfants...
Et le seuil de ma porte
La chaleur me transporte
Vers ce lit, imprimé
Du vide que tu as laissé.