Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 00:18

J'ai en souvenir

Ton sourire flou derrière

Le seuil de ma porte

Et les cris des gamins

La chaleur qui me porte

Vers ce lit, vers

Cette nuit immobile

La peau nue

Le serpent invisible

Est venu

Et toi, ma délicieuse pause

Dans mes répétitions moroses

Tu t'enfuies

Me laissant seule et accablée

Extrasystoles et aiguilles fines

La paperasse m'abîme

J'ai l'estomac noué

Tant pis

Tout peut aller de mal en pis

Car j'ai en souvenir

Tes derniers mots d'amant

Tes baisers insistants

Tes yeux d'enfants...

Et le seuil de ma porte

La chaleur me transporte

Vers ce lit, imprimé

Du vide que tu as laissé.

Partager cet article
Repost0

commentaires

  • : Pensées furtives et autres inepties
  • Contact

  • Ca

" Cette musique, c'est tellement Toi "

Triptyque