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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 20:29

Au téléphone, sa voix est fébrile. Mais point de chagrin, seulement de l'excitation. Point de culpabilité. Zéro.

Alors je lui demande : "j'étais comme toi ? Aucun regret ?". Non, aucun regret, me répond-elle sans hésiter.

J'ai donc déformé mes souvenirs.

Je la croyais rangée, même si au fond quelque chose me disait qu'il n'était pas fait pour elle.

Je la croyais lucide. Mais sa lucidité lui revient aujourd'hui seulement.

"Je me suis voilé la face, tu sais. Je savais que ça n'allait pas durer."

 

Jusqu'à quel point peut-on se mentir ? Jusqu'à quel point on peut se tromper, et tromper les autres ?

 

 

Mais la réponse est tout près. L'alchimie.

Croyez-vous en l'âme soeur ?

Eh bien, il existe aussi un être avec qui il est inutile de résister.

Car le désir vous consume comme il ne vous a jamais consumé.

Et le plaisir que vous éprouvez en cédant, dépasse tout ce que vous avez vécu et imaginé.

Cet être là sera certainement de passage dans votre vie, juste de passage.

Mais il vous offrira des moments d'une rare intensité.

Il vous fera découvrir une partie de vous que vous ne soupçonniez même pas.

Il vous comblera, et vous le comblerez rien que par une étreinte.

Ca vaut le coup de se laisser aller.

Elle s'est laissé aller.

 

Je l'écoute, j'entends mon propre écho.

Les infidèles battent des ailes.

Quel dommage que nous soyons si humains...

 

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 17:40

Mars : klaxon    ZA001117940.GIF

Avril : jockeys   ZA001117940.GIF

Mai : bagages

Juin : rédac

Juillet : administration

Août : la route est tracée...

 

Entre les lignes : quelques verres, quelques pages, un répertoire, et J.

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 21:10
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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 01:21

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 00:50

"Qui es-tu ?"

 

Je sais qui j'étais. Je sais qui je devrais être. Je sais qui je voudrais être.

Mais je ne sais absolument plus qui je suis.

 

Gardez vos comparaisons, vos compliments bidons.

Non, je n'ai pas le sourire de Cameron Diaz.

Non, je ne ressemble pas à Marion Cotillard.

Non, je n'ai pas un sourire lumineux, non, mes yeux ne sont pas pétillants.

Non, bordel, je ne suis pas incroyable.

Qu'est-ce qu'il faut pas dire pour tirer son coup...

 

Je ne me reconnais plus. Je n'arrive plus à mettre la main sur Camille.

Je sais qu'elle n'est pas partie. Elle se cache, là, quelque part, effrayée.

Quelque chose de sombre lui maintient la tête sous l'eau.

J'ai peur de ce quelque chose. Il me dépasse.

Je l'ai combattu toutes ces années, mais il est en train de gagner la bataille.

 

Et dans ce face à face avec le diable, dans ce corps à corps avec mes cauchemars,

Je me sens seule. Terriblement seule.

Et vos caresses égoïstes n'y changent rien.

 

Il y en a aucun parmi vous qui m'a demandé pourquoi j'étais aussi distante.

Parce que vous ne voulez pas le savoir.

Vous voulez juste que je redevienne chaude comme la braise,

Et vous avez décidé qu'en vous frottant contre moi, ça irait tout seul.

Mais laissez moi vous dire un truc.

Je ne suis pas un putain de plat à réchauffer au micro-ondes.

Je ne suis pas un verre de tequila qu'on s'enfile au cours de la soirée.

Et je déteste qu'on me prenne pour ce que je ne suis pas.

 

Maintenant, à ceux qui me demandent :

"Qui es-tu ?"

Je répondrai simplement :

"Auteur. Je suis auteur."

 

C'est là tout ce que je peux vous dire de moi pour l'instant.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 00:31

Parfois, une image suffit.

Vous faîtes un bond en arrière, et vous vous souvenez de cet instant précis.

Tous les détails sont réunis : vos vêtements, la température, le chemin que vous aviez fait, vos paroles, vos projets pour la journée, votre état d'esprit.

Mais ce qui vous frappe le plus, c'est qu'à ce moment là, ce moment qui vous est cher et vous rappelle à votre passé perdu, vous n'étiez absolument pas conscient du bonheur que vous étiez en train de vivre.

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Paris bat, mon coeur aussi. Je pense à toi, je l'aime, lui.

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 23:54

Cher Toi,

 

Tu m'as rencontré à un moment très spécial de ma vie. Je me souviens des premières fois où je t'ai croisé. La salle informatique du foyer avait tout de suite plus de goût. J'étais bien vivante à cette période. A l'aube de ma vie d'adulte. Encore insouciante, encore indécise sur des détails, encore amoureuse. Tu es resté un plaisir des yeux, et même lorsqu'elle a tenté de faire l'entremetteuse, même lorsque j'ai pris mon courage à deux mains et que j'ai frappé à ta porte, il ne s'est rien passé. La seule chose que nous avions partagé était un bout de chemin vers nos lieux d'études. J'étais en retard, ce matin-là

Mais tu m'as souri, et j'étais foutue.

Je ne sais pas pourquoi, après des mois sans rien, j'ai eu une soudaine envie, sur un coup de tête, de te revoir. Je suis retombé sur toi dans mes souvenirs, puis sur l'écran et sans y avoir cru, en l'espace de deux mois, je me suis retrouvé à ce café. Tu m'avais fait attendre, et j'étais fâchée.

Mais tu m'as souri, et j'étais foutue.

En marchant sous la pluie à côté d'un inconnu, je me suis rappelé que les bonnes surprises existaient. Tu m'as intrigué. On s'est revus et je garde en mémoire ton regard posé sur moi dans la salle de visionnage, à l'expo Muniz. J'ai toujours eu bonne mémoire, même si elle est altérée depuis quelques temps.

Comme tu m'as vu il y a un an, j'étais tout juste guérie d'une bête maladie physique. Et puis à Cannes, tu m'as vu alors que j'étais à la fois ivre d'alcool et de douleurs mentales. A ce moment-là, je n'aspirais qu'au présent, qu'à danser et me coller contre ta peau sans expliquer ce qui se tramait dans mon quotidien. Le lendemain, tu m'as regardé et là, même après l'ivresse, même avec les douleurs, je me suis sentie bien accompagnée, bien tout court.

Car tu m'as souri. Et j'étais foutue.

Là encore, en l'espace de deux mois, tout a basculé. Tu es parti comme tu es venu, brut, farouche, et j'étais amère, j'étais en manque d'une suite interrompue par le hasard.

J'étais foutue.

Alors j'ai essayé d'oublier ton sourire, ta chaleur, l'envie de toi, l'envie de te connaître, cette envie qui me dévorait depuis que j'avais goûté à ce sourire. Maudit soit-il. Je me suis détachée de cette savoureuse parenthèse et j'ai construit autre chose.

J'ai vécu dans le concret jusqu'à ce que tu me réveilles à nouveau. Tu es revenu dans un coin de ma tête, parfois même tu accompagnais mes pertes de conscience, mes lubies, mes envolées lyriques. Tu m'as dit de t'attendre. Oui, tu l'as dit, même sans le vouloir. Et j'ai su que je t'attendrais. J'ai su que je reprendrais ce bout de prologue, ces trois petits points maladroits, ce conte pour enfants pas sages. Tu as posé pied à terre, j'étais déjà noyée. Non, nous n'aurons pas de timing idéal. La beauté de la chose, c'est le fait qu'elle soit si bancale. Et comme tu l'as dit, sa magie, c'est son caractère éphémère et saccadé.

Tu m'as souri, j'étais foutue.

 

Peut-être qu'il y a deux ans, lorsque je me croyais invincible, peut-être dans cinq ans, lorsque je serai invincible, notre histoire aurait un sens. Notre histoire aurait pu s'appeler histoire vraie. Mais c'est une fiction, un rêve, des effluves, une transparence, une plume qui glisse, une poussière dans l'œil. Quand tu me tiens par la main, je ressens toute l'absurdité d'un "nous" qui n'a pas sa place. Parce que c'est le présent, parce que ce n'est pas le nôtre. Parce que ce sourire-là, que tu répètes à mes yeux embrumés, il me transporte sans jamais me combler. Je suis mordue, et je te mords encore plus fort pour te faire payer d'être venu à ma rencontre. J'aurais préféré ne pas avoir à penser à toi, à décider que ça ne mènerait nulle part. J'aurais voulu me contenter de notre cocon, de ces instants qui seraient presque irréels si d'autres n'en avaient pas été témoins.

Je dois te le dire : tu es cher à mon cœur. Je ne te connais pas et je ne te connaîtrai jamais. J'espère que tu laisseras une main s'approprier la tienne pour deux, cinq, cent jours. J'espère qu'une autre saura se laisser t'aimer et te le dire sans risquer de se briser. J'espère qu'elle n'aura pas besoin de t'écrire une lettre. Tu l'auras, ton exploratrice. Elle aimera les crêperies, les moustaches, les canards, les jeux d'enfants, les dessins sur les torses, les concerts, les mots en l'air, Hitch, les blagues salaces, le silence, ton sourire.

 

Je suis heureuse d'avoir voyagé un peu avec toi.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 21:44

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" It's kind of like going on a vacation.


You plan everything out but one day you make a wrong turn or take a detour,


and you end up in some crazy place you can never find on the map,


doing something you never thought you'd do.


Maybe you feel a little lost while it's happening.


But, later, you realize it was the best part of the whole trip. "


[Threesome]

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 21:44

   

 

"I am happy  

You are are happy

Let us be happy together

Wether the weather is rainy or sunny

I will always be your funny-honey-bunny."

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 20:17

 

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