You're my Pole Star.
You're my Pole Star.
Demain est un autre jour.
Demain sera ensoleillé selon Météo France.
Demain les cours commencent à 8 h.
Demain je vais au code parce que je dois m'en débarasser.
Demain je vais faire du sport parce que je suis accro.
Demain les cours de veille informationnelle seront soporifiques.
Demain je mangerai mieux. Ou peut-être pas.
Demain à 10 h, je dois rendre un article que je n'ai pas commencé.
Demain commence dans deux heures et j'ai déjà une boule au ventre.
Demain, c'est J-5 avant le grand n'importe quoi.
Demain, c'est aussi J-10 avant le bonheur.
Demain, je serai sans doute de bonne humeur.
Demain matin, je boirai un café pour me réveiller.
Demain est un autre jour.
Demain est important.
Demain me fait mal.
Demain me plonge quatre ans en arrière.
Demain, je serai toujours amoureuse.
Demain, ce sera un jour de plus sans toi.
Demain sera donc un pas de plus dans la guérison.
Demain doit être un jour comme un autre.
Demain reste le 7 février.
Et le 7 février, je suis ailleurs, de minuit à minuit.
Le 7 février, comme chaque année depuis 2008, je pense à la même chose.
De minuit à minuit. Chaque minute.
Le 7 février est un jour ordinaire, que je vis comme un coup de poignard.
Demain, j'espère que demain passera vite. Je sais déjà que demain sera trop long.
Demain, je me retiendrai de te dire que demain, nous aurions dû être ensemble.
Demain est un autre jour.
Il y a quelques mois, je me sentais à peu près comme ça...
Et puis...
Pendant un moment, j'ai cru que...
Mais à l'heure qu'il est...
Désormais, je n'ai plus qu'un objectif.
(l'idée n'est pas de me retrouver à poil, hein, je précise, au cas où)
Moi aussi je veux déballer mon sac. Hurler, me jeter à terre, me rouler sur le sol en me griffant les bras, me tordre le ventre et verser toutes les larmes de mon corps. Je veux ta tête en face de la mienne pour mettre un grand coup dedans, je veux exprimer toute la haine et le dégoût que tu m'inspires, je veux te dire à quel point tu me déçois, à quel point tu me blesses un peu plus chaque jour en t'enfermant dans ton égoïsme. Moi aussi je veux la goutte d'eau qui fait déborder le vase, pour balancer toutes ces petites actions qui font de toi la parfaite pétasse à détester. Mais il n'y a pas que toi. Je veux aussi leur parler, parce qu'ils sont nombreux à me mettre dans cet état. Ils sont les pierres de l'édifice de la colère, et toi la brique la plus lourde. Tu es si fine, et pourtant tu pèses des tonnes dans mon cerveau. Et dans mon coeur.
Je ne dis pas que je suis parfaite, mais au nom de tous les efforts que je fais au quotidien pour vous, je me permets de faire un jugement aujourd'hui. Je ne peux pas vous souhaiter de changer. Je n'ai jamais voulu faire changer les gens. Mais j'aimerais tellement que vous vous rendiez compte. Je ne vous demande pas d'excuse. Je vous demande une chose, très simple chose : LAISSEZ MOI TRANQUILLE.
J'aimerais jouer à Eternal sunshine of the spotless mind.
Où sont passées ces journées de soleil à faire tanguer le canapé,
Ces photos de ver de terre, le nez en l'air que le vent caressait,
Pochette sur la taille et pas de danse, pas d'importance
Si tu es vue ou non, car tout ce que tu voyais, tu l'imaginais.
Où est passé ce long poil dans vos mains, vos mains serrées,
La fumée coulait et vous trinquiez, à l'horloge arrêtée sur l'erreur
Et surtout sur le bonheur d'une réunion entre ados déjantés.
Où sont passés tes lignes d'amour et d'étoiles, pleines d'espoir
Où est passée ma naïveté, et son tablier de bonnes volontés.
Où est-elle, la lumière, je ne vois qu'un tableau vide et noir
Suis-je trop pessimiste ou juste défigurée.
Devrions-nous nous repenser le passé.
Ce qui ne change pas, ce sont ces questions, où sont
Leurs mélodies calculées, et l'ironie envisagée pour
Détrôner l'inquiétude, où est passée ma bonne solitude
Celle qui faisait des relations un moment privilégié
Où sont passées les simplicités, où as tu mis la clé,
Où sont mes grandes idées, un peu farfelues certes
Et ridiculisées, mais toujours imprimées sous le nom
Et l'aspect d'un orchestre encensé. Bref, je m'égare,
Où conduit le chemin et où faut-il s'arrêter,
Ou juste faire une pause, j'ai besoin de souffler,
Où sont mes vieux copains et les nuits enchantées,
La pilule de la veille ne peut plus fonctionner,
Le lieu est esquissé, j'ai mon itinéraire, où est
La fin de la guerre, l'entrée de l'hopital,
La bouteille à la mer et la quête du Graal,
Où sont mes cachets ?
A quoi ça rime d'appuyer sur l'accélérateur quand on ne sait pas où on va ?
Et n'oubliez pas d'aller voir l'excellent projet photographique de Frieke Janssens.
" Believe me kitten, Winger's got moves "
Et en bref, une étincelle :
-Comment je dois le prendre ?
-C'est une manière de dire : je pense à toi.
- J’oubliais de vous dire que...
- Que quoi ?
- Que j’ai une envie de vous faire l’amour, que vous ne pouvez pas imaginer. Mais je ne le dirais à personne. Surtout pas à vous, là. Il faudrait me torturer pour me le faire dire.
- Dire quoi ?
- Que j’ai envie de faire l’amour avec vous et pas qu’une seule fois. Je voudrais le faire et le refaire. mais je ne vous le dirais jamais. Si je perdais la tête je vous dirais que j’ai envie de faire l’amour avec vous devant cette maison.. pour toute la vie.